samedi 22 janvier 2011

Parce que vous le valez bien, Lecteur

Si l’on m’avait dit un jour que je ferai le jeu du grand cacapipital en faisant l’article d’un shampoing, sur mon blog-que-j’ignorai-que-j’en-eusse-eu-un-à-l’époque, j’aurai répondu : « mais qu’est-ce que t’as bu, doudou dit dont ? »

Et pourtant, … SEDA S.O.S chocolate by Mauro Freire…Ce shampoing là m’a fait vivre une expérience sensorielle unique -made in Brazil-, comme aucun autre shampoing avant lui (c’est dire)  !

on dirait presque un sex-toy


Contexte : Samedi de grand beau temps en Guyane, le soleil tape fort depuis le petit matin. Un vent frais du large atlantique repousse les moustiques et rafraichit mon esprit ; les conditions sont idéales pour planter quelques kilos de graines (au sens propre j’entends) à l’ombre des palmiers.
Apres quelques heures chaudes à me casser le dos à coup de bêches, je suis couvert d’une épaisse crasse, mélange de terre, de sueur et d’huile de coude, et harassé et satisfait du travail accompli.

Description de l’expérience :Je décide donc de prendre une douche avec SEDA S.O.S chocolate ! Ahhh, messieurs, l’expérience ineffable ! J’imagine que c’est comme passer une nuit d’amour torride avec Olivia Ruiz (la femme chocolat), ou pour vous mesdames : faire l’amour à un pot de Nutella mais avec les calories, la culpabilité (et la sensation d’être toute collante) en moins. 

La texture onctueuse du shampoing, sa couleur proche du bol de lait Nesquik avec des reflets cuivrés, et surtout son parfum fortement marqué, senteur lourde et puissante du cacao , tout me rappelle à la bête chocolativore qui est en moi. Je me mouille d’eau chaude et j’applique alors une noisette de SEDA S.O.S chocolate dans mes cheveux noirs emmêlés et en quelques gestes une mousse épaisse bouillonne (on croirait un frère Bogdanov), puis me masse puissamment tout le corps et les muscles endoloris pour m’imprimer du parfum chaud-chocolat. Plus je me masse, plus je me trouve beau. Au point de bander… mon biceps gauche et de vouloir mordre dedans.

A la sortie de la douche, tout frais j’embaume un chocolat léger, mais sans que ce soit écœurant. Ai-je trouvé LE parfum aphrodisiaque pour attirer les femmes fan de choco?... bon faut peut-être les tablettes qui vont avec…

Conclusion : C’est sûr, j’en ramènerai dans mes valises en rentrant en métropole, car ce produit Brésilien n’est pas à ma connaissance disponible dans les rayons des supermarchés. Et si vous voulez essayer, on pourra faire une séance dégustation chez moi dans la salle de bain !


Pour continuer sur les produits exotiques de la Guyane, mes parents m’ont fait découvrir un fruit surprenant (et il en faut pour me surprendre, moi qui suis maintenant vite blasé) : imaginez seulement un fruit qui ait la couleur, la forme, la texture, un peu le gout… du jaune d’œuf dur ! et avec un puissant parfum musqué. Ben voilà, en image, ce drôle de fruit que j’aime pas bien.      



ps: caché dans le texte, il y a 2 liens vers des sites très instructifs (chacun à sa manière) qui me font bien rire